Master Études européennes et internationales, Négociation internationales et interculturelles - MASNI - (Formation 2018-2019)
En M1, les candidatures doivent être déposées sur la plateforme Mon Master entre le 22 mars et le 18 avril 2023.
Parcours 1 MASNI : auditions la semaine du 22 mai, sur convocation.
Parcours 2 Métiers des politiques et programmes européens et parcours 3 Coopération euro-méditerranéenne : tests écrits le 22 mai de 13h à 15h, sur convocation.
Tests de culture générale en français et en anglais.
En M2, tous parcours, les candidatures doivent être déposées sur la plateforme eCandidat.
Auditions courant mai sur convocation
Pour toute information : allsh-master-europe@univ-amu.fr
Entretien avec une ancienne du Masni : Laura Tournier

Quels parcours professionnels sont possibles à la suite du Masni (Master Négociation Internationale et Interculturelle) ? Le master est-il formateur ? Voici quelques questions qui nous passent par la tête lorsque nous nous intéressons à ce master intriguant qu’est le Masni… J’ai réussi à avoir quelques réponses à ces interrogations lors d’un entretien avec une ancienne du Masni, Laura Tournier. La française de 27 ans est de retour à l’université d’Aix-Marseille mais cette fois-ci en tant qu’intervenante et non en tant qu’étudiante.
Un master adapté aux amoureux de l’international
Un an au Brésil, un an en Pologne et 4-5 mois au Mexique : les divers voyages de Laura lui ont permis de prendre goût à la découverte de l’étranger et surtout de nourrir sa curiosité envers autrui. Cette ouverture d’esprit est véritablement quelque chose qui a guidé Laura et qui l’a poussée à intégrer le Masni. Elle explique qu’« être en contact avec les gens, parler avec eux, après on ne peut plus s’en passer ». Diplômée du Master en 2015, Laura a profité de son temps au Masni pour partager, échanger et interagir avec des cultures différentes. En effet, les classes sont composées de personnes de nationalités différentes, ainsi, chaque jour représente une nouvelle expérience inter-culturelle.
Mais ce qui reste marquant dans l’esprit de Laura, à la suite de ce master, c’est la culture générale qu’elle s’est forgée à travers des rencontres multiples qu’elle a pu faire. Spécialisée dans l’aire culturelle Brésil et Amérique Hispanophone, Laura résume sa vision de la valeur du Masni à travers la citation suivante :
« Le fait d’être en contact avec des personnes qui font partie des autres aires culturelles nous apprend beaucoup sur la manière de fonctionner dans les autres endroits du monde »
La classe avec laquelle Laura a vécu pendant ses deux années de Masni a réellement été une opportunité pour elle d’accroître ses connaissances et ses savoirs sur les autres cultures. En me racontant comment était l’ambiance de la classe, elle a expliqué qu’ils se soutenaient entre eux et qu’il n’y avait jamais eu une ambiance compétitive. Selon Laura, « c’était génial !».
Le MASNI, et après… ?
A partir de mi-décembre de la deuxième année du master, les étudiants du Masni partent pour effectuer leur stage de fin d’études, le plus souvent à l’étranger. Cette opportunité a été saisi par Laura lorsqu’elle a choisi d’intégrer l’organisation internationale qui la faisait rêver : l’ONU (Organisation des Nations Unies). En effet, elle a rejoint l’agence ONUSIDA localisée en Birmanie et y est restée environ six mois. Cette expérience lui a réellement permis d’ouvrir les yeux sur des réalités qu’elle ignorait jusqu’alors. Elle a décrit ce séjour en Birmanie comme étant « hyper enrichissant même si c’était très dur ». Finalement, après avoir mis les pieds dans les bureaux de l’ONU, Laura a reconnu que cet environnement n’était finalement pas celui dans lequel elle souhaitait construire sa carrière. En terme d’expérience de vie, le stage à l’ONU lui a beaucoup servi et lui a permis de comprendre tout le fonctionnement interne d’une agence des nations unies, une chose qu’elle décrit comme « n’ayant pas de prix ».
Par la suite, elle décida ainsi de revenir en France et après six mois de recherche, elle a obtenu un poste dans une association à Marseille. Elle y est restée pendant un an.
Après, c’est à Cali en Colombie que Laura est allée pour travailler sur le terrain dans une ONG spécialisée dans le VIH/SIDA. Elle a habité presque un an en Colombie mais aujourd’hui elle est de retour en France. Elle est actuellement à la recherche d’une organisation lui permettant de mettre en pratique l’ensemble des savoir-faires et connaissances acquis à travers ses expériences antérieures.
Le MASNI, un master qui marque
En parallèle de ses expériences professionnelles, Laura garde toujours le souvenir du Masni, elle raconte que « Les cours qui m’ont marqué sont ceux de gestion internationale des ressources humaines et de management interculturel». En effet, elle a pu se renseigner sur des domaines dans lesquels elle n’avait aucune connaissance. Surtout, elle a pu approfondir ses compétences interculturelles : « on touchait à des problèmes d’interculturalité, ça me fascinait » explique t’elle. Cet élément culturel est mis en avant à travers tous les cours du Masni et c’est cela en particulier qui a permis à Laura de continuer à s’enrichir culturellement. Elle a également particulièrement profité des compétences obtenues à travers ses cours de langue (portugais du Brésil) et de gestion de projet. Ce sont des savoirs qui accompagnent forcément les étudiants dans la vie professionnelle et qui leur permettent de s’y lancer avec des bases solides.
Écrit par Eva Leokadia Radek